Christophe Quinzoni
J’étais un beau bébé dont l’arrivée fit la plus grande joie de mes parents ; même si ma naissance est passée relativement inaperçue du plus grand nombre, il faut dire que cette année était plutôt dense en événements divers et variés. Les Rolling Stones sortaient le merveilleux Aftermath, tandis que Led Zeppelin faisait ses débuts et Walt Disney tirait sa finale révérence.
S’ensuit une période plutôt longue où surviennent successivement et dans le désordre l’apprentissage de la bicyclette, les premières poussées boutonneuses, un joli coup de crayon qui finalement disparaîtra comme il était venu -ou presque-, des études poursuivies mais pas souvent rattrapées, l’entrée dans les métiers de la pub, un mariage puis la naissance de ma fille alors que disparaît Francis Bacon et que Stallone fait l’affiche dans « Arrête ou ma mère va tirer ». Deux fistons suivront, salués successivement par l’excellent « Cuisine & Dépendances » et la sortie de route définitive de Juan-Manuel Fangio.
Je pourrais résumer de la même manière -ou à peu près- les 20 ans qui suivirent. Il n'est pas exclu que je le fasse un jour...
Je partage mon activité professionnelle entre une belle petite entreprise lyonnaise, au sein de laquelle je gère l'activité digitale, et une association qui éduque des chiens guides d'aveugles, pour qui je mène la communication opérationnelle.